Quel bonheur de retrouver les boys !
Bon, c'est 90% de fan-service, mais je pense que ça peut très bien être un feel-good tout-public aussi. C'est bien simple, c'est fun, super rythmé, absolument aguicheur, il y a pléthore de guests, caméo et cie, on s'emmerde pas une seule minute.
L'intrigue est juste là pour donner suffisamment de présence à la quasi totalité du cast initial, dans le registre qui est le leur, et en ça, c'est juste un pur-kiff. Parce que ouais, revoir Drama et son melon excessif autour de sa pseudo notoriété tout en sachant qu'il est juste un gros nounours, c'est drôle et un unique prétexte pour qu'il nous balance ses répliques savoureuses dont lui seul à le secret. Alors aussi, et surtout, il a Ari Gold, qui fait du Ari Gold. Déluré, barjo, déchaîné, hors de contrôle, il m'a fait hurler de rire plus d'une fois, et me rappelle s'il le fallait qu'il est bien l'un des personnages télévisuels les plus exubérant et mythique qu'il m'est été de suivre. Un demi-Dieu, car trop définitivement trop arrogant, mais un Dieu quand même car absolument altruiste.
Turtle est là aussi, toujours aussi discret mais sympa, E prend moins de place que dans le show, mais reste lui-même également, càd un poil chiant. Quant à Vince, s'il est introduit comme l'élément central du film, à l'instar de la série il est finalement très en retrait lui-aussi et se contente de faire le beau et papillonner, charmer et ainsi mener la vie de rêve dont il est désormais coutumier.
Notons la scène post-générique, qui délivre un clin d'oeil appréciable à travers sa mise en abyme.
Au final, c'est avec un certain pincement au coeur que je quitte définitivement les Boys. Ils m'auront manqué, et me manqueront à tout jamais. J'aurais presque envie que la série revienne avec tout ça... Snif !
VICTORY !