Toujours avec Toshiro Mifune, Kurosawa signe ici un drame social noir, dense, puissant et captivant.
Pour commencer, parlons du scénario. Il est très intelligent et riche, avec une structure ambitieuse.
En effet, le film se divise en deux parties. La première est un huit clos oppressant avec pas mal de suspense où Mifune excelle par son jeu. La deuxième est une enquête policière (Tatsuya Nakadai aux manettes) sur la traque du kidnappeur.
Bien qu’elle paraisse plus longue que la première pour certains, cette deuxième partie est vraiment passionnante de part son réalisme, sa réflexion sur la société (riches/pauvres) et sur l’homme en général.
Sinon, la mise en scène ainsi que la photographie en noir et blanc est parfaite (un vrai plus pour le rythme et la qualité du film). On commence à avoir l’habitude avec Kurosawa.
Entre le ciel et l’enfer est, pour le moment, le meilleur film de Kurosawa avec Les Sept Samouraïs (je n’ai vu que le quart de sa filmographie).
Note générale : 8,75/10