Une satire sociale mal construite

Nonobstant la qualité plastique indéniable du film, je dois dire que je ne me suis pas retrouvé dans cette oeuvre de Kurosawa, qu'au demeurant je connais mal. En effet, la construction du film en 2 aprties m'a perdue. Tandis que je rentrais dans l'intrigue par la disparition du jeune garçon, celle-ci se dénoue rapidement, et me sors des enjeux. L'enquête sur le responsable de l'enlèvement et les meurtres qu'il a suscité m'a laissé froid, et la filature avait quelque chose de grotesque tant elle semble absolument évidente. Je reconnais en revanche la grande qualité de l'image et cet effet, incroyable, sur les lunettes de l'assassin qui souligne la duplicité et la monstruosité tapis sous une chemise blanche. Ce reflet démoniaque ne sera d'ailleurs pas sans rappeler le reflet total sur les lunettes des "vilains" dans les mangas et animes japonais.