Une belle histoire d'amour finalement impossible.
Encore une de plus diront certains (ils n'auront d'ailleurs pas tort) mais intéressante quant à la manière dont elle a été mise en images et interprétée.
L'histoire de deux personnages qui se rencontrent trop tard ou que la vie a mis en présence trop tardivement.
Lui ne peut plus faire marche arrière, étant allé trop loin dans sa pathologie et ne pouvant plus effacer les meurtres commis.
Le monstrueux a, de ce fait, pris le pas sur l'attachant.
Il ne réalise qu'in-extremis que ses pulsions le dominent et pour qu'elles ne le dominent plus, il ne voit plus qu'une issue : disparaître, alors que pour la première fois de sa vie, il tombait amoureux.
Elle, sans doute, aurait pu connaître pour la première fois de sa vie, une vie devenue peut être trop calme et trop rangée, ce qui aurait pu être la passion.
Une belle histoire d'amour dramatique surtout magnifiquement interprétée par Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré que j'avais déjà adorée dans "Se souvenir des belles choses".
(critique rédigée le 1 mars 2006)