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Une expérience de cinéma extrême, miroir spectaculaire des états altérés de notre conscience : Paul Sharits crée une succession de formes scopiques proprement désarçonnantes, poussant notre résistance rétinienne dans ses derniers retranchements.
En conjuguant des monochromes Noir et Blanc à des visions cauchemardesques d'un patient épileptique pratiquement pétrifié in situ le réalisateur surimprime sa matière filmique, inventant une nouvelle forme d'incrustation visuelle : hallucinatoire et très agressif ce Epileptic Seizure Comparison nous immerge dans un vortex à la bande-son indus quasiment permanente, taraudant nos tympans tout en s'inspirant de la musique concrète et/ou progressive.
Le film de Paul Sharits laisse exsangue et volontairement exténué, créant des absences, des saturations et des apparitions fantomatiques directement sorties d'infra-mondes tétanisants et ultra-violents. Paradoxalement magnifiques les visions de cet objet XP rappellent les fulgurances lumineuses et colorées de N:O:T:H:I:N:G, autre voyage survolté et surpuissant se fichant dans nos circonvolutions neuronales à la manière d'une puce imprécatoire. Terrifiant.
Créée
le 7 déc. 2019
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