Equalizer commence plutôt étrangement, avec cet homme au travail simple, attablé, qui discute de tout et de rien avec une autre cliente, assise près de là au bar, dont le look de prostituée laisse clairement comprendre qu'elle va commencer son travail de nuit...
Partant sur ce faux rythme, on n'imagine pas un seul instant que cet homme a un passé si chargé qu'il ne pourra l'empêcher de refaire surface, mais cette fois en faveur de l'opprimé.
S'ensuit une lente et inexorable balade rythmée par le crépitement des balles, douce et violente descente dans le milieu de la corruption et de la mafia, au cours de laquelle rien ne semble pouvoir empêcher le héros d'atteindre son but.
Le scénario est simplissime et sert juste de trame de fond pour mieux servir le récital virevoltant de D Washington.
Plus que plaisant: jouissif.
Kinote: 5/7 ou 7/10