Escrocs mais pas trop par Alligator
Et un Allen raté pour la 3, un! Il est difficile de parler de nullité quand il s'agit de Woody Allen. Les gens n'osent pas s'attaquer au sacro-saint réalisateur new-yorkais. J'endosse volontiers le tablier d'équarisseur allenien, vu que le scénario propret sur le papier devient vite indigeste à regarder. Ullman me fait penser à ma tante, c'est dire! Allen hystérique quémande les ennuis et les subit médiocrement. Son jeu est parfois à la limite du supportable : le rôle n'est pas fait pour lui, n'a pas la carrure, je n'y ai pas cru une seconde. La relation intéressée entre Grant et Ullman est elle même indéfendable. Bref, toute l'histoire du film ne tient pas la route, les rires sont partis en voyage d'affaire, on est si loin du monde brillant et inventif de Woody, c'est à pleurer!