Et le prix du "titre français qui manque d'originalité" a été attribué à...
Dans le genre des comédies sentimentales, What If appartient à la catégorie "Quand Harry rencontre Sally". Au début du film, les deux personnages principaux du film se rencontrent ; on sait qu'à la fin, ils sortiront ensemble. Entre les deux extrémités, ils se verront à intervalles plus ou moins réguliers et devront mettre fin à ce qui les sépare et céder enfin à leurs sentiments mutuels.
Rien de nouveau donc sous le soleil, mais dans ce cadre restrictif, en admettant que le spectateur de ce genre de film ne cherche pas follement l'originalité, alors What If remplit son contrat. On baigne dans une sorte de douce folie, attisée par les personnages secondaires, en particulier le copain un peu cinglé et franchement lourd interprété par Adam Driver. Le film ménage quelques scènes très drôles, qui alternent avec des passages plus mélancoliques. Les dialogues sont vifs, le casting est sympa.
A ce sujet, c'était la première fois que je revoyais Radcliffe après les HP, et il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour m'y mettre, mais finalement ça passe très bien.
Donc si, comme moi, vous avez beaucoup d'indulgence pour les comédies sentimentales, alors vous pouvez voir celui-ci : vous n'y trouverez rien d'original, mais c'est solide et bien foutu.
A noter que le premier titre anglais du film était The F word, qu'il est sorti sous ce titre aux USA et au Canada mais que le titre a été changé par la suite, par peur que le film ne soit interdit dans certains pays. Cet épisode montre bien l'équilibre du film, qui parle certes de sexe de façon parfois crue mais sans tomber dans les excès de certaines comédies vulgaires.