En cage
Avec force, le quatrième long-métrage du réalisateur et scénariste israélien Eran Kolirin s’ouvre sur une scène en vision totalement subjective, striée verticalement, puisque la caméra se trouve...
le 25 avr. 2022
9 j'aime
6
Ce joli film israélien présente beaucoup de qualités et constitue une très jolie découverte.
L'idée de départ est très maline : un arabe qui habite Jérusalem et qui méprise son milieu d'origine reste bloqué dans son village natal où il est venu assister à un mariage, suite à un blocus inexpliqué mis en place par l'armée israélienne.
S'en suit une suite de mésaventures tour à tour comiques, émouvantes, tendres, et dramatiques. Notre personnage principal n'a plus accès à internet et va devoir communiquer avec sa famille, ses amis du passé et sa femme !
Le film est très composé (le scénario est remarquable) et riche en thématiques (la situation politique, les factions palestiniennes, les sans-papiers, le courage, la déliquescence d'un couple).
La mise en scène de Kolirin est intelligente et inspirée, à l'image de ses coeurs palestiniens qui chantent lorsque la ville est privée d'électricité. Et il y eut un matin est à la fois un beau film politique et une chronique délicate de nos lâchetés quotidienne : le film est à découvrir.
2000 autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/2022/04/et-il-y-eut-un-matin.html
Créée
le 24 avr. 2022
Critique lue 147 fois
D'autres avis sur Et il y eut un matin
Avec force, le quatrième long-métrage du réalisateur et scénariste israélien Eran Kolirin s’ouvre sur une scène en vision totalement subjective, striée verticalement, puisque la caméra se trouve...
le 25 avr. 2022
9 j'aime
6
Eran Kolirin signe un film, dans lequel il a voulu trop en mettre. A trop étreindre, le film embrasse finalement assez peu. Le réalisateur israélien y mélange plusieurs aspects qu’il mélange de...
Par
le 25 avr. 2022
1 j'aime
3
Ce joli film israélien présente beaucoup de qualités et constitue une très jolie découverte. L'idée de départ est très maline : un arabe qui habite Jérusalem et qui méprise son milieu d'origine...
Par
le 24 avr. 2022
Du même critique
A quelles conditions aimerez-vous Megalopolis ?Si vous aimez les films dont rien ne dépasse, cohérent de bout en bout, maîtrisé et de bon goût, alors n'allez pas voir le dernier Coppola.Si au...
Par
le 24 sept. 2024
38 j'aime
7
Leto est un bel objet, qui plaira aux esthètes, aux journalistes de rock, aux défenseurs de Kirill Serebrennikov (le réalisateur du film, persécuté par le pouvoir russe), aux fans d'Iggy Pop, aux...
Par
le 7 déc. 2018
38 j'aime
8
Mes plus anciens lecteurs savent la force de mon ressentiment envers Albert Serra, depuis une séance calamiteuse du Chant des oiseaux, durant laquelle j'ai cru mourir d'ennui.Mais n'étant pas...
Par
le 18 nov. 2022
31 j'aime
8