Un jeune vendeur de montres dans la rue, et qui vient de perdre son père, vend (diffiicilement) sa montre à une jeune taïwanaise en partance pour Paris. C'est le point de départ du film qui nous transporte de temps en temps à Paris, ce n'est pas le meilleur du film, et le plus souvent dans l'univers intime du jeune homme à Taipei.

La mère du garçon pense que son défunt mari est revenu et ça bouleverse sérieusement le quotidien du jeune homme. Un peu d'humour, dans les toilettes, un peu de sexe, saphique, onanique ou carrément glauque, quelques longueurs quand même, parce que Tsai n'est pas Ozu ou Edward Yang.

On y apprend à faire pipi dans un sac plastique (ça peut servir pour les très longs films si vous ne voulez rien manquer et garder le rythme du film) ou dans une bouteille (mais ça je savais faire). Tsai Ming-Liang est dingue de Truffaut, on le savait également et convie Jean-Pierre Léaud à travers quelques extraits des 400 coups et pour de vrai dans une scène au cimetière aussi surprenante qu'inutile.

L'impression est celle d'un film agréable mais qui risque de s'oublier avec le temps.

OursKolpa
6
Écrit par

Créée

le 4 août 2024

Critique lue 8 fois

Ours Kolpa

Écrit par

Critique lue 8 fois

D'autres avis sur Et là-bas, quelle heure est-il ?

Et là-bas, quelle heure est-il ?
grantofficer
8

Une histoire du temps... et de l'espace

Tsai Ming-liang signe avec Et là-bas, quelle heure est-il ? (titre encore une fois très poétique) une oeuvre hallucinante, au sens strict du terme. Comme à chaque fois avec le Maître, son sens de la...

le 12 déc. 2020

3 j'aime

Et là-bas, quelle heure est-il ?
Fatpooper
5

Plus c'est long, plus c'est douloureux

Boarf. Un peu long quand même.Il se dégage une forme d'humour qui n'est pas déplaisante (j'ai même trouvé certains gags assez excellents), de même que l'on trouve des personages et situations...

le 5 août 2022

2 j'aime

Et là-bas, quelle heure est-il ?
OursKolpa
6

Décalage horaire

Un jeune vendeur de montres dans la rue, et qui vient de perdre son père, vend (diffiicilement) sa montre à une jeune taïwanaise en partance pour Paris. C'est le point de départ du film qui nous...

le 4 août 2024

Du même critique

Les Anges violés
OursKolpa
6

Nichons nippons

Bon, si vous n'avez jamais entendu parler de Koji Wakamatsu, c'est un réalisateur japonais né en 1936 et mort en 2012. Il était communiste (ses films sont plutôt anar, parfois nanars), révolté, il,...

le 12 janv. 2022

3 j'aime

L'Orphelin d'Anyang
OursKolpa
7

Un bébé sur les bras

Tourné en trois semaines avec des acteurs non professionnels (excepté la prostituée), l'Orphelin d'Anyang, tiré du propre roman de Wang Chao, est un choc. Le cinéma de Jia Zhang-Ke, c'est Laurel...

le 3 févr. 2022

2 j'aime

Le Shérif
OursKolpa
6

dommage ...

The Proud Ones , le Shérif pour son titre français, nous montre le travail quotidien d'un shérif (Robert Ryan, excellent comme toujours) dans une petite ville qui s'agrandit. Rares sont les films...

le 21 janv. 2022

2 j'aime