"They All Laughed" a tout du miracle absolu pour nous : la rencontre hautement improbable de la comédie américaine la plus classique avec le petit monde du Rock qui nous importe... Le dernier Bogdanovich, soit le prototype du critique éclairé passé à la réalisation avec un succès (de plus en plus) variable, ne plaira certes pas à tout le monde, de par ses choix de mise en scène (voir par exemple la combinaison de frénésie très slapstick avec un sens de la durée très "français", le tout filmé "à hauteur de tatami" - on connaît la passion de Bogdanovich pour Ozu).
Par contre, même les spectateurs les plus rétifs à ce cinéma "intello" s'accorderont à reconnaître que Bogdanovich sait choisir - et filmer - de belles femmes, ce qui n'est pas rien dans le plaisir que l'on prend ici…
[Critique écrite en 1982]
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les films qui rendent heureux et Tous les films vus en 1982
Créée
le 16 nov. 2018
Critique lue 579 fois
2 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur ... Et tout le monde riait
Joyau caché de la filmographie de Bogdanovich, "They all laughed" représente le film d'une vie pour le cinéaste. Si le métrage devait signer son retour triomphal à Hollywood, celui-ci lui fera frôler...
le 26 mai 2023
2 j'aime
2
"They All Laughed" a tout du miracle absolu pour nous : la rencontre hautement improbable de la comédie américaine la plus classique avec le petit monde du Rock qui nous importe... Le dernier...
Par
le 16 nov. 2018
2 j'aime
2
(Cette "critique" n'en est pas une, j'ai juste noté quelques lignes sur mon ressenti après mon visionnage et j'ai décidé de les poster ici) On sent bien l'ambiance des années 80 et le New York de ces...
le 26 avr. 2024
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25
