... Et vint le jour de la vengeance par Ygor Parizel

Ce film adapté d'une histoire écrite par le metteur en scène britannique Emeric Pressburger pourrait être en quelque sorte vu comme une suite du classique Pour qui sonne le glas de Sam Wood. En effet, ce film commence par le cessez-le-feu lors de la Guerre civile espagnol en 1939, les partisans républicains abandonne le combat, laissant la victoire au dictateur Franco mais lr gros de ce récit se situe 20 ans plus tard lorsqu'un enfant traverse les Pyrénées pour faire revenir un héros de cette guerre dans son pays natal. La première partie du récit installe plutôt bien les enjeux, les personnages et le contexte historique mais dans un rythme assez pesant, difficile de se passionner franchement pour cette intrigue pourtant pas avare en dramaturgie et thèmes. Puis dans la seconde moitié le script semble se perdre légèrement, le personnage du méchant garde civile joué par Anthony Quinn disparaît un long moment, cela ne semble plus avancer pour tout de même se terminer par un morceau de bravoure fataliste et pessimiste du héros joué par Gregory Peck. La réalsiation est dans un noir et blanc très sombre, sans contraste probablement avec de la pellicule espagnole car rappelant le cinéma ibérique des années 50/60.