Everly
4.7
Everly

Film de Joe Lynch (2015)

Bon sang ça, donnait envie. Et même je dirais que c'était bien parti.
Une fille à forte poitrine qui manie des tas de flingos en sous vêtement, c'est le type même de série Z qui peut être délirant.

Le secret ne pas se prendre aux sérieux.

Et le film ne se prend pas aux sérieux, j'en veux pour preuve l'arsenal de la call-girl. Elle a des armes de tous calibres dans tous les recoins de son appart qu'elle trouve au moment opportun. C'est drôle.

  • Ajoute à ça, l'idée du huis clos. Tout le film se déroulera dans
    l'appartement d'Everly.
  • Ajoute à ça un personnage agonisant qui profite de sa vie pour
    philosopher assis sur un canapé.
  • Ajoute à ça quelques scènes bien sanglante et même gore.
  • Ajoute à ça des personnages tous plus fondus les uns que les autres,
    entre les entrées fracassantes des voisines putes, l'arrivée
    tonitruante du masochiste, les délires du sadique.

Y'avait vraiment de quoi faire un film tarantinoesque matinée de délire Rodriguezien.

Mais alors ?

Me demande mon lectorat le souffle coupé, impatient de voir jusqu'où mon regard aiguë, mon sens de l'analyse, mon bon goût, mon écriture fine et sans empâtement et mon orthographe radical vont mener cette critique.
Le rythme du film, mec, le rythme.

(L'utilisation récurrente de terme comme mec ou mon copain, mon pote, mon con, ma couille ou cher lecteur dans mes critiques sert à impliquer d'avantage le lecteur dans sa lecture de la critique et permet son adhésion et son identification l'écrit. Ainsi mon lectorat se sent proche de moi et moi de lui : note pour mes 49 abonnés).

Si la scène d'intro du film est très bien réalisée, le reste est un peu paresseux.
Si le départ est tonitruant avec un rythme qui donne l'impression de coller l'accélérateur au plancher. Rapidement ça s'essouffle dans de trop longues et trop nombreuses scènes de blablas.
Salma Hayek ne fait rien qu'à chialer du début à la fin et on attendait mieux d'une fille badass.

Bref, je te jure que le gars, Lynch, il a gâché son idée et son sujet. Tout seul… comme un con.

On finit regarder le soufflé s'effondrer petit à petit pour finir avec l'impression de regarder un derrick en soutif sur la 5.

Du gâchis !

Gwangelinhael
3
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le 6 août 2015

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Gwangelinhael

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