Produit par un Uwe Boll décidément peu inspiré, même en tant que producteur exécutif, They Wait (rebaptisé Evil Game en France) n'est au final qu'une banale copie de The Grudge avec sa culture américaine mélangée au folklore chinois, ses éternels fantômes qui font sursauter par une simple tonalité stridente, le secret de la famille qu'il va falloir découvrir... Bref, du vu et revu pour ce troisième film réalisé par le pourtant prometteur Ernie Barbarash, qui avait surpris son monde en mettant en scène Cube Zero, préquelle assez originale de la trilogie initiée par Vincenzo Natali.
Hélas ici, l'originalité n'est pas de mise, juste un profond ennui à attendre d'avoir un temps soit peu peur... Car non, on n'a pas peur en voyant des fantômes en CGI minables, que ça rentre dans la tête des Américains. Et si Jaime King fait ce qu'elle peut pour croire en son rôle de mère battante voulant protéger son enfant des griffes d'un méchant fantôme (ça ne vous rappelle rien ?), nous découvrons un Michael Biehn sur le retour essayant tant bien que mal d'arrondir ses fins de mois. Seul le jeune Regan Oey s'en sort très bien en gosse terrorisé par ses peurs enfantines. Pour résumer, ne vous y fiez pas : Evil Game est une énorme déception.