Apparemment, des copies de ce film ont été distribuées aux acteurs de Boogie Night afin de les guider pour le tournage (cf IMDb.com).


Intéressant. Je n'imaginais pas John Holmes ainsi. Un peu prétentieux, mais malgré tout cool et relax. Bon, évidemment, il est montré sous ses beaux jours, à croire que le documentaire est une commande pour montrer combien l'acteur est génial, ses partenaires à l'écran n'ont d'ailleurs que des compliments à lui faire. Mais l'on trouve aussi quelques anecdotes sympas. Ce qui est marrant aussi, c'est l'interview-trottoir, où les quidams donnent leur ressenti sur l'acteur et cette chose énorme qui pendouille entre ses jambes ; intéressant de voir comment le porno, à cette époque, était accepté, à quel point les gens pouvaient en discuter sobrement, comme de n'importe quel autre sujet ; on a clairement perdu quelque chose depuis lors, maintenant c'est honteux de parler de porno en public. Le portrait paraît donc un peu trop lisse, pas assez approfondi, mais porté par quelques anecdotes sympas et une vision de la société à l'époque qui pourra surprendre les gens aujourd'hui.


La mise en scène comporte des interviews relax du bonhomme sur des plateaux de tournage, dans un bureau, dans divers lieux, ça permet ainsi de dynamiser et renouveler ces séquences. La réalisatrice a également inséré des extraits de film, mais aussi tourné quelques images sur des plateaux. C'est assez riche, assez sexy aussi, car on a droit à des gros plans de pénétrations orales et vaginales, en fait ce documentaire est en soi une sorte de porno. Les intervenants sont intéressants, ont des choses à dire.


Bref, un docu sympa à suivre ; le portrait paraît malgré tout incomplet.

Fatpooper
6
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le 22 sept. 2021

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