La note que vous verrez au bas, à gauche de cette critique, est une preuve supplémentaire de mon extrême bienveillance envers cette série de films. Si vous voulez une note plus réaliste par rapport aux qualités du film, ôtez facilement deux points.
J'ai bien aimé les deux premiers, et il faut bien admettre que celui-ci est le moins bon des trois. La faute en incombe, principalement, à l'arrivée d'une bande de petits jeunes qui, non seulement dénaturent complètement la série, mais en plus font considérablement chuter le niveau. Pour tout vous dire, l'un de ces gamins n'est autre que l'acteur (enfin, un "acteur"...) qui tenait le rôle (enfin, un "rôle"...) d'Hercule dans la super-production de Renny Harlin. C'est dire !
Je ne cache pas ma déception face à la mise à l'écart de Statham et les siens. Jet Li se limite à deux petites apparitions (et encore, avec une simple mitraillette dans ses pognes, même pas le moindre geste de kung fu, l'enfoiré). Et, ma plus grosse déception, de très loin : exit Chuck Norris !
Mais si certains brillent par leur absence, il y a une présence qui dérange tout autant. Mais qu'est-il donc arrivé à Harrison Ford ? Attendez, j'admets bien que le but du film est de redonner une chance aux résidents de la Maison de retraite Pavillon Tranquille de Sunset Boulevard, mais jusque là les vieux en question tenaient encore debout et assuraient le strict minimum qu'on leur demandait.
Mais là, Ford, c'est juste horrible ! Si, comme l'a dit si justement de Gaulle, "la vieillesse est un naufrage", alors Harrison Ford, c'est le Costa Concordia. Son visage coule comme un vieux calendos laissé trop longtemps au soleil. Son regard est totalement vide. Et il semble bouger avec l'aisance d'une momie égyptienne de la troisième dynastie.
Alors, à part ça, il y a bien deux ou trois scènes sympa, Wesley Snipes réhausse un peu le niveau (putain ! j'aurais jamais cru écrire ça un jour ! Un film tellement mauvais que c'est Wesley Snipes qui le sauve de la ruine !). Un peu court quand même.