Ouais bon des extensions de cheveux qui tuent les gens c'est original mais ça casse
pas trois pattes à un canard... Heureusement on a le droit à des acteurs/actrices de ouf (issues de Love Exposure), des problèmes sous-jacents riches comme la maltraitance de l'enfant, les fétichismes, la quête de l'identité, la transmission d'un savoir-faire, etc... Et un sens de l'humour
morbide à souhait avec lequel S. Sono s'amuse à faire peur aux spectateurs pour
sa plus grande joie. D'ailleurs même en usant de certains codes classiques de l'horreur,
il arrive à les détourner de leur simple utilisation première pour former d'habiles métaphores.
Une drôle d’œuvre avec des idées déroutantes mais fortement intéressantes (et qualitatives,
by the way) pour la richesse du fond que les personnages sont amenés à développer.