Un artiste sans le sou obtient le pouvoir de rendre authentique l'artificiel (des fausses fleurs en plastique transformées en vraies par exemple). Mais malheureusement ce don attire les convoitises et le voila bientôt mêlé à une histoire de faux billets. Humour potache à base de grimaces, sans grande subtilité, parfois très couillon (le coup du faux nez, les coups de matraque), avec des acteurs qui cabotinent (et Pierre Larquey qui imite le lapin). On a même droit à une bagarre de tartes à la crême. Le titre du film est en fait un leitmotiv qui revient pendant tout le film. On peut noter tout de même une scène inhabituelle au début du film : l'introduction de l'intrigue par Francis Blanche (c'est lui qui signe cet improbable scénario) face caméra. Le tout est réalisé par Gilles Grangier qui réalisera des films bien meilleurs par la suite. Pour spectateurs indulgents.