L'enfant coréen est un peu susceptible
Voici résumée en 18 minutes toute l'ambivalence * du cinéma coréen. Capable de toutes les outrances, de briser de vrais tabous (ici, dès l'ouverture, un adorable petit trucide son camarade de jeux, celui-ci ayant osé ne pas lui prêter son joujou), le tout véhiculé dans un style d'une douceur absolue, à la lisière de la mélancolie.
Beau et horrible à la fois, ce cinéma est frontal, capable d'exclure tout second degré, que tant de cinéastes se croient obligés d'utiliser afin de rassurer le spectateur et de lui dire : "N'aie crainte mon grand, ce n'est pas la vraie vie."
C'est certainement pour cela que ce cinéma coréen est tellement à part : il se permet de ne jamais être moralisateur, et Dieu sait que ça fait du bien.
* Si tu me lis Mrs Chan... ;-)
http://www.senscritique.com/liste/C_est_merveilleux_la_Coree_hein/84318
** Parce qu'on peut être vicieux et vouloir s'enfiler quelques horreurs à la suite :
http://www.senscritique.com/film/les-non-vivants/1561329038831770/critique/takeshi29/
http://www.senscritique.com/film/a-la-fin-on-mangea-les-enfants/3871342367410360/critique/takeshi29/
http://www.senscritique.com/film/karkas/1041342317594736/critique/takeshi29/
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Ok en 2011 y'a eu le tsunami japonais, les révolutions arabes, la mort de Kadhafi, Ben Laden et Steve Jobs, la crise financière, les émeutes de Londres, mais y'a surtout eu mon Top Films, On y court...ou pas, C'est merveilleux la Corée, hein ?, Docteur Maboul et Les chiffres ne trompent pas, je suis un mouton