Le début du film partait pas trop mal : une sorte de comédie sous fond de satire sociale où le prolétariat italien s'oppose au patronat.
Mais ça va s'arrêter là.
Comme le titre l'indique, si vous appréciez l'humour des Charlots (et pas celui de Claude Zidi), vous arriverez peut être à rire. C'est bourré de gags littéralement à chier qui s'enchainent sans arrêt. C'est forcé, c'est lourd, à un point où parfois on est obligé de hurler la bouche fermée pour couper la gêne que l'on ressent.
Le pire restera la scène aun restaurant japonais qui n'a littéralement aucun sens. Fantozzi invite une collègue au restaurant (où les clients se font couper le bras avec un katana si ils ne mangent pas avec des baguettes), elle ramène un chien pékinois et devinez ce qu'il se passe ? Oui le chien est servi en plat. Et c'est peut être le gag le plus "drôle" du film.
Il y a aussi un moment complètement lunaire où la fille de Fantozzi (très moche évidemment) se fait jeter des bananes sur la figure par les patrons de sa boite en lui disant que c'est un animal. C'était simplement horrible comme moment, la gêne a laissé place à de la tristesse. Je n'ai pas compris en quoi c'était censé être drôle. Peut être pour caricaturer la cruauté de la bourgeoisie ?
Bref je comprends pourquoi ce film n'est jamais sorti en France. Mais bon, les italiens ont sûrement le même ressenti des Charlots qui sait ?
Pas assez bon pour être un comédie de qualité, et pas assez mauvais pour rentrer dans la case nanar plaisir coupable.