Rollin, c'est un genre à lui tout seul. Nous avons là une histoire de vampires à la fois toute simple et originale. Si au début on se demande dans quoi on s'embarque, Rollin parvient à créer une ambiance fascinante dans laquelle l'érotisme et le souffre se mêlent constamment. Cette poésie macabre fonctionne grâce à une distribution féminine de toute beauté, Brigitte Lahaie y est sublime mais il faudrait aussi parler de Franca Mai et de Murielle Montossé. On n'est pas près d'oublier Brigitte, sa faux mortelle à la main, fauchant les intrus telle l'incarnation classique de la mort. Une réussite malgré quelques défauts notamment au niveau des dialogues.