On sent déjà la sauce qui ne prend pas dès les premières minutes du film. L’introduction est juste un prétexte pour nous proposer une cascade complètement improbable, même si la scène qui la précède est sympa. Commence alors une longue route solitaire, avec une première portion d’une chianteur absolue, et une seconde qui veut se la jouer à la Ocean’s Eleven mais ne réussit qu’à être encore plus chiante. On arrive péniblement à la dernière demi-heure du film, qui nous présent enfin de l’action à gogo même si, concrètement, le fond même de l’histoire est complètement vide. Difficile ainsi de retrouver l’ADN des premiers films de la franchise. Les relations entre les personnages sont non seulement foireuses et prévisibles, mais le pire c’est qu’elles se concrétisent pour de bon.
Le casting accueille un Dwayne Johnson dont au final le seul but est de faire un duel avec Vin Diesel pour savoir celui qui sera le plus baraqué et sortira la punch line la plus débile. Techniquement, le film reste très convenable : Bryan Tyler pond une BO sympa en soit mais pas franchement inspirée, surfant parfois sur le genre super-héroïque (rendant la scène encore plus ridicule) ; les cascades (quand il y en a) sont toujours aussi spectaculaires, les effets spéciaux numériques se font un peu moins sentir que dans le précédent (sauf pour la scène avec le coffre) ; et la mise en scène, bien que très classique, propose le spectacle nécéssaire.
Bref, encore plus que pour les précédents, le film où on déconnecte son cerveau et on suit le film sans se poser de questions parce que, sincèrement, il n’y a pas de questions à se poser.