Ca fait maintenant plusieurs années que la saga "Rapides et furieux" a trouvé sa vitesse de croisière avec une recette rodée et toujours aussi efficace. On commence par une séquence d'intro pied au plancher et jupes au ras des fesses avant d'embrayer sur l'élèment perturbateur qui réunira l'équipe. Certaines scènes comme le choix des voitures ou le happy end en famille sont parmi les constantes de la franchise et assez bien renouvelées. Par contre le recasage systèmatique de tous les personnages des précédents films y compris les rôles secondaires c'est du fan service stérile.
La surenchère passe une vitesse supérieure à chaque opus mais toujours avec de nouvelles idées exubérantes tout droit sorties d'un Tex Avery. Outre la course avec un sous marin faite pour farcir la bande annonce la séquence New Yorkaise avec les voitures auto-pilotées est vraiment spectaculaire. En surfant sur la mode des véhicules autonomes ils arrivent à créer une corrida urbaine titanesque malgré quelques légers ratés au niveau du cgi.
L'humour calibré est également en sur-régime avec des vannes de cour de récré et des punchlines en roue libre. Certaines font mouche mais y en a aussi pas mal de ridicules à l'instar des répliques menaçantes de Charlize Theron mal doublée. Elle joue une hackeuse sexy comme on en voit qu'à Hollywood qui peut détruire l'univers en tapotant 3 touches de son clavier. Mais là n'est pas l'essentiel, l'intrigue d'un Fast and Furious n'est qu'un prétexte pour sortir la voiture du garage.