Cinquante pour cent de quelque chose vaut mieux que cent pour cent de rien !

Partant sur de bonnes intentions scénaristiques, ce troisième volet de la saga Fast & Furious n'est malheureusement pas une production qui m'a énormément satisfait sur beaucoup de détails. Dans ce projet, on change toute la formule habituelle des deux premiers pour partir vers un nouvel horizon, vers un nouveau concept scénaristique et surtout vers la mise en valeur d'un nouveau genre de sport mécanique à haut risque. Personnellement, je n'ai rien contre les découvertes. Je suis ouvert à l'apprentissage de nouvelles pratiques mécaniques, surtout quand cela se pratique dans un coin particulier et exotique comme le Japon.

Ce troisième volet met en avant le fameux Drifting, un soi-disant sport qui allie l'audace, la tension et l'élégance et qui se pratique clandestinement dans les rues de la vaste ville de Tokyo, très reconnu pour les manœuvres de glissade dans les virages. À partir de ce concept, cette production pouvait vraiment me conquérir. Elle pouvait donner efficacement une nouvelle définition des films de courses de bagnoles et pouvait sans aucun doute surprendre très sensiblement un public, surtout quand de belles bagnoles comme la Mistubishi Evolution 9, la Mazda RX-7 ou la Chevrolet Monte Carlo 71 sont utilisées.

Sur ce point, c'est réussi ! On est devant à un époustouflant festival de courses de bagnoles qui apportent justement le divertissement que l'on venu chercher, avec des cascades très réalistes et vraiment spectaculaires à visionner. On voit bien que ce sont des vraies manœuvres de bagnoles qui ont été exécutées, sans le moindre trucage. La sensation est forte, l'effet du spectaculaire est sensible à ressentir et certaines musiques accentuent incroyablement certaines séquences routières forte mouvementées. Le vrai problème de ce long-métrage, c'est tout le reste !

Le scénario est très classique et n'a rien d'original, ni même de surprenant, on ne retrouve pas exactement le même charme que les deux premiers films. Il est conçu comme un teen-movie lourd dans son ambiance et très cliché, surtout avec un casting loin d'être convaincant, dont un Lucas Black qui ne pourra jamais rivaliser Paul Walker avec son charisme d'une moule. C'est fort dommage, ce film aurait pu innover la trilogie avec ce choc de culture entre ce qui se fait aux États-Unis et au Japon, si seulement on avait appliqué ce qui faisait l'essentiel des deux premiers, sans forcément dire que la réalisation gérée par le réalisateur asiatique Justin Lin soit de mauvaise qualité, que ce soit dans le visuel ou dans la technique. 4/10

La vie est simple, il faut faire des choix et ne regarder pas en arrière.