Le film commence en revenant sur un ancien épisode de la saga pour introniser un Jason Momoa au visage boursouflé comme jamais.
Cette Introduction prend tout son sens dans la suite du film : ce 10e épisode a perdu ce qui faisait le sel des épisodes de la 2e moitié de la saga, à savoir un côté too much pleinement assumé et assez jouissif, et effectue un grand bon en arrière.
Ici, tout est horriblement premier degré et l'humour est consternant : Jason Momoa est grotesque de bout en bout. Alan Ritchson, quant à lui, a confondu muscles et charisme. N'est pas Dwayne Johnson qui veut...
Alors certes le casting est pléthorique, mais leurs rôles respectifs sont anecdotiques. Vin Diesel fait cavalier seul dans cet opus, et le résultat est à son image : bourrin et bas du front.
Les scènes d'action pourraient rattraper le coup, mais en dehors de l'escapade romaine, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent : ça sent le réchauffé.
Ce 10e Fast & Furious est vraiment décevant...