Champignon magique et piratage informatique
Fateful Findings c'est l'histoire de deux enfants qui trouvent une pierre magique en plastique dans un champignon qui se transforme en coffret après un fondu réalisé sur la version Widows Millennium de Movie Maker. C'est aussi l'histoire d'un écrivain/informaticien qui essaye de mettre à jour les magouilles du méchant gouvernement en hackant le Pentagone, tout en essayant de ne pas renverser son café sur son clavier lors d'une scène de suspense intense. S'ajoute à ça la décadence d'une famille qui ne va plus bien, parce que le mec, alcoolique, préfère lustrer sa Ferrari plutôt que de passer du temps avec sa femme. Sans oublier leur fille, qui se trempe les pieds seins nues dans la piscine de l'écrivain hacker qui a trop de charisme, du coup c'est le bordel. En fait voilà, Fateful Findings c'est un peu un épisode des Feux de l'amour étiré sur 90 minutes, saupoudré de questions métaphysiques, de trucs mystiques et d'un engagement politique contre la corruption politique.
Si vous connaissez the Room et son fabuleux réalisateur Tommy (oh hi mark) Wiseau, essayez un peu d'imaginer ce qu'il aurait pu faire en tentant de copier le style de David Lynch, en y ajoutant un soupçon de Michel Moore, et pourquoi pas du Terrence Malick ! Voilà, vous être proche de l'esprit de Fateful Findings.
Si vous n'avez pas entendu parler de the Room, votre connaissance en nanars n'est peut-être pas assez développée pour vous confronter directement à une entité comme Fateful Findings. Soyez prévenu, tout comme l'arche d'alliance il y a des choses qu'il vaudrait mieux ne pas découvrir.
Je vais m'arrêter là pour la description, il ne faudrait pas gâcher tout votre plaisir, parce qu'à la fin, faut dire qu'on s'emmerde un peu. Mais franchement, ça vaut le coup, je ne peux que vous conseiller ce film que je classe facilement dans mon top 10 nanars. A l'instar de Birdemic on retrouve non seulement un niveau d'amateurisme extraordinaire, tant dans la réalisation que chez les acteurs, mais en plus de ça s'ajoute le côté mystiques sans queue ni tête qui fait tout le charme de l’œuvre. Le montage en particulier et les ellipses temporelles de Neil Breen auraient de quoi rendre jaloux Godard.
Tout ça se termine dans un final à vous couper le souffle qui vous marquera à jamais.
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