Précurseur du style « Bourne Supremacy » et d'une certaine manière héritier de French Connexion, Ronin fait parti de cette génération de films d'action (Mission Impossible sorti deux ans plus tard entre autre) qui savaient encore doser action et scénario. Pas d'avion de chasse faisant sauter 150 camions citerne en pleine ville, mais des courses poursuites sobres et efficaces. Pas de débauche d'effet numérique (mis à part un nuage de fumée fait avec les pieds qui mérite bien un wtf !) mais des effets mécaniques bien maitrisés. Pas de dialogues affligeants dont les scénaristes de Transformers en ont le secret, même s'il ne faut pas s'attendre à quelque chose de totalement transcendent de ce côté-là.
Le rythme plutôt lent de la première moitié du film pourrai en rebuter quelques uns (on est loin du Transporteur/ Hyper Tension et consort) et malgré ses quelques défauts, l'histoire simple et efficace ainsi que la célèbre course poursuite en voiture dans Paris en font un film plus que correct.
On peut vite fait parler du casting, De Niro et Jean Reno n'ont pas le rôle de leur vie mais restent très classe et sont encore bien loin des Mon beau-père et moi/Les Visiteurs en Amérique. Sans oublier le reste du casting qui n'est pas négligeable, composé de : Natascha McElhone (The Truman Show), Stellan Skarsgård (Dogville), Michael Lonsdale (Des Hommes et des Dieux), Sean Bean (Le Seigneur des Anneaux) ...