Faubourg 36 par Grégoire SilverSon
Dès fois on voit des films sympatoches mais tellement prévisibles, Faubourg 36 est un exemple :
Ce film combine plusieurs histoires que se rassemblent : celle d'un triangle amoureux entre Milou, Douce et Galapiat (oui les nom sont un peu chelous n'est-ce pas), celle du cabaret-théâtre qui voit des hauts et des bas (non, il n'y a pas de jeux de mot pervers), celle des luttes ouvrières de 1936 et celle des habitants du faubourg à la fin des années folles.
L'ambiance de l'époque est bien reproduite, autant par les passages musicaux que par les décors et les costumes. On peut d'ailleurs noter de nombreux fonds numériques (essentiellement pour les vues d'ensemble de Paris), bien que la qualité soit irréprochable, je me rappelle avec un brin de nostalgie les fonds peints. D'ailleurs ce film touche au réalisme poétique avec un brin de comédie musicale américaine des années 50.
Bref, un film qui passe bien mais qui laisse un gout de surfait. à voir quand même !