Feast par Mickaël Barbato
Un scénario prétexte à une belle boucherie (des gus se retrouvent coincés dans un bar perdu entouré de monstres), des personnages bien caricaturaux, une absence de moyen certaine... et pourtant, tout aurait pu être mille fois plus jouissif. Seulement voilà, derrière la caméra se trouve un metteur en scène pas très doué, et des choix artistiques dégueulasses. Qu'on liquide l'abruti qui a eu l'idée de filmer chaque attaque en moins de 24i/s. Parce que OK, les monstres souffrent d'un budget qu'on devine aussi grand que le talent de Fincher (budget rikiki, donc), mais ce n'est pas en rendant l'action illisible, avec des plans aussi courts qu'un battement de cils, que ça arrangera la chose. Vraiment dommage car, et ce n'est pas un fan de l'horreur détendue et rock qui parle, l'ambiance légère et cool fait son effet.