Lorsqu'on on triche avec la nature, il faut payer le prix

Le thème, une ancienne gloire d'Hollywood qui vit recluse, l'acteur William Holden, et le réalisateur Billy Wilder, trois ingrédients qui font penser immédiatement au «Boulevard du crépuscule» de 1950.

Mais c'est bien un autre récit; Dutch (William Holden) un producteur de cinéma a travaillé sur un scénario portant sur Anna Karénine, qu'il destine à Fedora (Marthe Keller), immense et très belle actrice d'Hollywood qu'il a aimée il y a une trentaine d'années. Celle-ci qui aurait conservé sa beauté légendaire grâce à un sérum de jouvence du docteur Vando, s'est retirée sur l'île grecque de la comtesse Sobryanski. Cherchant à la voir, il est refoulé, bravant les difficultés il l'entrevoit mais elle ne le reconnait pas. A force de persévérance il est reçu chez la mystérieuse comtesse qui a lu le scénario, il y verra Fedora délirante, proche de la démence. La retient-on contre son gré? La violente t-on? L'isole t-on la faisant passer pour folle?

Fedora se suicidera 15 jours plus tard en se jetant sous un train comme dans le scénario de Dutch, et comme Anna Karénine dans le roman de Tolstoï. A t-elle été poussée au suicide? Pourquoi était-elle privée de liberté par la comtesse, de quelle nature était la médecine du docteur Vando?

C'est aux obsèques, que Dutch [et le spectateur], aura les explications de ceux-ci sur l'éternelle jeunesse de Fedora, sa soif de gloire, les exigences d'Hollywood, sa deuxième vie...