Les victimes
Autant évacuer immédiatement le "problème" de "Femmes du Caire" : un souci totalement déplacé de la "belle image", une mise en scène qui cherche - sans la trouver, d'ailleurs - une sophistication...
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le 5 nov. 2016
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Autant évacuer immédiatement le "problème" de "Femmes du Caire" : un souci totalement déplacé de la "belle image", une mise en scène qui cherche - sans la trouver, d'ailleurs - une sophistication formelle inutile, ou même déplacée par rapport à la rudesse de son sujet : la difficulté, voire l'horreur d'être une femme dans l'Egypte actuelle, entre corruption gouvernementale et montée d'un intégrisme de plus en plus sévère. On mettra cette "faute de goût" régulièrement gênante sur l'inexpérience de Nasrallah, ou peut-être sur sa volonté de rendre son film plus "populaire" en le parant de couleurs "modernes". Sinon, voici une succession de sketches de plus en plus intenses, qui nous fait nous plonger de plus en plus profond dans la spirale de violence (sociale, verbale, puis physique) dont son victimes les femmes dans un pays musulman : un film - que l'on peut certes qualifier de "féministe" tant s'y succèdent des portraits d'hommes dégénérés, cruels ou simplement d'une imbécillité criminelle - souvent fort, rapidement implacable, voire insoutenable.[Critique écrite en 2010]
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le 5 nov. 2016
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