Beaucoup de choses ont été dites sur ce film, et toutes sont vraies. Femmes en Cage propose un nouveau genre de nanar à doublage : l'hyper-vulgarité. Et ce qui est bien, c'est qu'on ne s'y habitue pas vraiment. Impossible de lister toutes les expressions ahurissantes (j'aime bien le "j'ai la queue qui frétille", mais le coup de l'échauffement de chatte est terrible), sans compter tous ces moments où ça marmonne dans un brouhaha dont ne réchappent que les termes bite, cul, chatte, clito...
Edgar est un perso concept, fascinant avec sa grosse voix, sa moustache mange-visage, son impulsivité bestiale, et sa tendance à être excitée par n'importe quoi. Sa générosité en pop-corn est carrément humaniste. C'est un vrai plaisir de le voir affalé, à sucer sa stache tout en ergotant sur son management de femmes en cage.
Sa nana est pas mal non plus dans le genre lesbienne légèrement domina (mais pas assez, malheureusement) qui aime aussi se faire violer sauvagement par son homme. Et le secret pour la convaincre d'un petit câlin lorsqu'elle est réticente, c'est de lui proposer de la "recouvrir de foutre", ça l'émoustille aussitôt.
Bon, y'a vraiment plein d'autres trucs marrants dont on pourrait causer (comme le plan : "tu t'évades et tu cours vers le soleil"). Je trouve toutefois que le rythme (et la vulgarité) du film chute un peu après la mort d'Edgar, même si le finish avec les chercheur d'or et le prêtre pédé (il est génial, lui) repart dans le nawak.
Et puis la conclusion du film est presque émouvante, avec sa chouette morale à base de "courage, un jour, vous aussi vous trouverez la queue qui vous convient !". Une expérience culturelle.