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Le pigeon et le vautour
1957: Enzo Ferrari est en pleine crise : entre son entreprise éponyme qu’un prêt pourrait couler, son épouse Laura découvrant sa relation extra-conjuguai avec Lina, d’où naitra un fils Piero censé remplacer leur fils mort accidentellement avec son oncle 5 ans plus tôt, et la concurrence de Maserati, il mise tout sur une course à -travers l’Italie pour redresser la barre tel un « Commandatore ».
Le voici cet attendu biopic sur l’une des figures italiennes du XXÈME siècle. Où l’on attendait un mix Grand Prix-le Parrain (comme cité par un journal), on se retrouve face à une forte fable réelle.
Le premier plan historique bref, nous nous retrouvons en pleine séance de crise existentielle et de survie. Où l’on croit connaître un véritable parrain, on découvre un homme imparfait croyant pouvoir gérer ses voitures et pilotes, mais ayant beaucoup de mal à piloter ses relations avec les femmes.
L’une d’elle ainsi que des journalistes vont constituer un véritable vautour et faire passer notre Enzo pour un vrai pigeon. Sauf que le cœur peut faire mauvaise fortune et être bon.
Plusieurs morales de la Fontaine s’avèrent réelles pour notre dirigeant et cette illustration du non-contrôle de sa vie est saisissante.
Les amateurs de courses automobiles sont peut-être un peu plus laissés de côté mais deux séquences vont les contenter, un peu peu et mon unique regret serait peut-être que j’aurais préféré une durée plus conséquente pour équilibrer un peu plus.
Car niveau interprétation (Cruz et Driver particulièrement), photographie et direction artistique, rien n’est à jeter sauf peut-être le final un peu brut contradictoire à l’habitude du réalisateur de Heat ou Révélations.
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le 27 déc. 2023
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