Le nom du fils
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Après Le Mans 66 qui montrait l'opposition entre Ford et Ferrari, voici un biopic sur Enzo Ferrari, le fondateur de la marque de voitures rouges avec un cheval comme écusson. Pour cela on a pris Adam Driver (qu'on venait de voir dans le biopic Gucci aux côtés de Lady Gaga) qu'on a grimé en vieux et Penelope Cruz qu'on a grimée en italienne. Que ça ne les empêche pas pour autant de parler anglais et dans le cas de Cruz avec son accent espagnol à couper au couteau. Quelques acteurs italiens pour le quota dont Lino Musella (vu dans Gomorra et The Young Pope) et Tommaso basili (vu dans l'Essor de l'Empire Ottoman). Si le film tarde à se mettre en place et compte beaucoup d'effets assez inutiles destinés à cacher un manque de contenu, et commence à devenir intéressant sans vraiment décoller lorsqu'il aborde le deuil du fils, la relation tourmentée du couple et la maitresse. Mais pour ce qui est de l'aspect psychologique, avec Michael Mann on repassera.
Les premières scènes de courses ne sont pas tellement intéressantes même si la mort du premier pilote est tout de même réussie. Dans Le Mans 66, il me semble qu'elles étaient mieux filmées. Il faut attendre la course à travers l’Italie pour qu'elles soient montrées de manière plus intéressante (le décor aide aussi). Et évidemment, l'accident final est le clou du spectacle, et même s'il fait redite par rapport à la mort du premier pilote, il est montré de manière époustouflante et justifie presque à lui seul le film. Adam Driver n'est pas extrêmement convainquant dans le film sans être pour autant complètement mauvais (comme souvent) et il aurait peut-être mieux fallu embaucher uniquement des comédiens italiens pour ce film si on voulait lui donner un tant soit peu d'authenticité.
Mes dialogues préférés :
Le mécanicien : "Nous savons tous que la mort nous guète"
Enzo : "Non, non, non, non. Non les enfants l'ignorent. Les familles l'ignorent aussi."
Je ne sais pas si le bonhomme Ferrari a vraiment dit ça, mais c'était bien trouvé.
Vraie note : 6,8/10
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Créée
le 30 janv. 2024
Critique lue 14 fois
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