Le nom du fils
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Film de plateforme, forme plate. J'ai pas trop envie de m'étaler sur cette entreprise cinématographique superficielle qui s'apparente à un "téléfilm de luxe" mais disons qu'elle est révélatrice du goût des gens en 2024 et de l'état de la société. De facto, les deux seules séances sold-out auxquelles j'ai pu assister dernièrement sont Barbie et Ferrari. C'est-à-dire deux films faisant l'apologie (directement ou indirectement) du consumérisme et d'un certain arrivisme et exploitant avec vice et malice les réminiscences enfantines. Les petites filles jouent à la Barbie, les garçons jouent aux petites voitures. Comme si les gens, incapables de retrouver le monde onirique de leur enfance, se réfugiaient dans un reflet illusoire et déformé des vestiges de leur passé. Piège mortel substituant le bonheur à la consommation et amalgamant les deux.
Pour parler du film de Mann, il est mal écrit et mal monté. Les personnages sont unidimensionnels, caricaturaux et semblent dénués de toute humanité. On serait en droit d'attendre un peu d'adrénaline avec des courses de voitures mais en fait... non. Le truc de Mann c'est le frisson du thriller, pas la dramaturgie.
Mon triste constat face au succès futur de Ferrari en Belgique : La civilisation en 2024, coincée entre Barbie et Ferrari et complètement lobotomisée par le capitalisme.
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Créée
le 13 févr. 2024
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