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The Immigrant
Seconde moitié du XIXème siècle : Dans les grandes plaines glacées de Russie, sous le plancher des maisons et dans un monde similaire au nôtre, vivent des souris. Malheureusement pour elles, les...
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Vivre l’immigration à travers le regard d’une petite souris
Vivre l’immigration à travers le regard d’une petite souris pour un temps séparée de sa famille, tel est le touchant postulat de Fievel et le nouveau monde : l’Amérique comme terre d’asile où il fait bon fuir les troubles inhérents au pays d’origine pour, au terme d’une lutte, finir par s’intégrer ; vision glorieuse quoique jamais excessive du rêve américain, reflet d’une époque (la fin du XIXe siècle) rappelant la mixité à l’œuvre dans la culture de l’Oncle Sam. Don Bluth délivre une odyssée familiale touchante et bien rythmée ; sa mise en scène propose de très beaux plans soigneusement reliés entre eux et demeure lisible lorsque l’action surgit à l’écran. Il ne tombe jamais dans l’excès de pathétique, conserve une retenue d’ailleurs magnifiquement portée par James Horner qui livre une composition musicale superbe – comme à son habitude – pleine de poésie et de mélancolie. Petit regret concernant les chansons originales dont l’ampleur assez faible dans le récit empêche tout éclat, à l’exception peut-être de « Très loin là-bas ». En somme, An American Tail est un divertissement de qualité à l’esthétique soignée et au propos fort. À voir.
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le 9 janv. 2019
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