Deux femmes
Ayant délaissé pour un temps mes amours au pays du soleil levant, j'ai renoué hier soir, le temps d'un rendez-vous de 2 heures, avec Ozu, quitté lors du beau et triste Voyage à Tokyo. Après le noir...
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le 13 févr. 2012
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Pour Ozu, la vie est simple et l'homme ne cesse de la compliquer en "agitant l'eau dormante" : ainsi les trois compères qui font advenir l'histoire - voire le drame souriant - de ce magnifique "Fin d'automne", seront-ils les révélateurs malgré eux des contradictions d'une société totalement piégée entre traditions immémoriales (cette manière de marier les filles,... Et de remarier les veuves...) et nouvelle émancipation féminine venue d'Occident (les jeunes japonaises rêvent d'Amour, comme partout). Sur l'unique thème qui sous-tend ses derniers films - la fin de la famille comme sacrifice consenti pour atteindre le bonheur "moderne" -, Ozu réalise ici un film plus léger (on a presque une demi-heure de badinage et de malentendus rohmeriens), mais pas moins émouvant que ses classiques peut-être plus connus. [Critique écrite en 2006]
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le 2 janv. 2018
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