Ce film m'a fait peur dès la jaquette, avec la grosse mouille de Bruce Willis, un demi sourire improbable, façon, je vais encore bien me salir dans ce film les amis. Et bien non, l'ami Bruce ne nous joue pas son cabotinage en dilettante habituel. Il tiens sont (petit) rôle sérieusement, voire de manière un peu terne et on regrette que son personnage soit si mal exploité.
Le film démarre bien pourtant. L'histoire se lance et la mayonnaise prend malgré quelques invraissemblances. Rapidement, je me demande si les créateurs de la jaquette ont regardé le même film que moi, même si c'est un détail trivial.
Et puis... et puis les scénaristes se sont rappelés du pot de départ de leur collègue Roger. La dernière fois les types de la compta avaient boulotté tous les toasts à la mousse de foie. Pas question de tout rater cette fois, alors ils se sont vraiment, mais vraiment pressés pour terminer l'histoire. J'imagine que ça a du donner un truc dans le genre :
- Allez brain storming les gars, on torche le bousin. Punaise, on va encore passer à coté de la bibine...
- Euh... alors si on disait que tous les méchants se réunissent dans un même endroit et le héros il l'apprend...
- Oué et c'est un batiment isolé et éminament inflammable.
- Puis le héros c'est un pompier alors il fout le feu partout parce que les pompiers c'est tous des piromanes...
- Et il crame tous les méchants !
- Faut qu'il sauve sa gonzesse aussi, que si elle était prise en hotage par les méchants ce serait vachement plus fort niveau sentiments.
- Ya une baston dans le feu avec le gros méchant.
- ... qui meurt de façon bien spectaculaire, façon slasher.
- Le héros porte sa copine à travers un mur de flammes. Ils sont sauvés.
- Okay okay, clap de fin envoyez le générique, c'est de toute beauté.
- Euh les mecs, on a pas oublié l'assaut du gang de 50cents qui est déja prévu sur la jaquette ?
- S'en fout de la jaquette : tu veux goûter à la mousse de foie oui ou non...