LE FEU AU QI
Bonjour et bienvenue sur ma critique de firestater, le film qui me donnait le feu au ful, j'étais chaud chaud chaud pour le mater, moi qui d'habitude ai la flemme olympique.(voila je crois que j'ai...
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le 23 juin 2022
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Le remake des oeuvres inspirées d'un bouquin de Stephen King semble être devenu un genre en soi. Surtout depuis l'avènement du diptyque de Ça.
Pour le moins diversement apprécié, tendance bof, en étant généreux. Le masqué, lui, vous avez pu constater qu'il ne comprenait toujours rien à l'affaire, puisque vous vous souvenez peut être qu'il avait trouvé le moyen de vous dire que le Simetierre version 2019, c'était pas mal...
Alors en 2022, quand il vous explique que le nouveau Firestarter a tout de la flammèche mourante, c'est que tous les voyants de la qualité virent au rouge.
Parce que même en ayant pas lu le bouquin, il s'est rendu compte qu'il manquait clairement quelque chose.
Car il est flagrant qu'en passant de mains en mains, le scénario a été réécrit, trituré, amputé. Et les symptômes de cette tare porteront les noms de prémisses minimales et cryptiques, personnages parfois importants qui sonnent dangereusement creux, relations entre d'autres des plus sommaires ou sortant carrément de nulle part.
Au final, ce que l'on devine comme une véritable attaque au rabot du bouquin ne fait que raconter quelque chose d'extrêmement mécanique et balisé. Un film très court mais qui semble s'entêter à évacuer tout sentiment d'urgence, alors même qu'il s'agit pourtant, pour bonne partie d'une course poursuite...
Un film où il ne se passe en plus pas grand chose, où la photographie se révèle des plus mornes, pour rester poli. Où l'on peine à croire que Zac Efron puisse incarner un père traumatisé, tant celui-ci est en service minimum sous couvert d'intériorité rentrée.
A tel point que Firestarter passe même à côté de son sujet, en ne s'emparant que de manière superficielle, par exemple, de la responsabilité face à son pouvoir, ou encore celui, fascinant, du contrôle sous toutes ses formes, jusqu'à celui exercé par les parents sur leur progéniture.
Comme si finalement, Firestarter brûlait les mains de son réalisateur Keith Thomas, que l'on a connu infiniment plus investi sur The Vigil, et qui là, semble être en pilotage automatique. Au point que rien ne dépasse ou se distingue, histoire de ne jamais amener un quelconque agrément dans le menu chichement offert. Au point que même en matière de spectacle pur, il faudra aussi repasser, alors que la pyrotechnie mise en image aurait pu avoir une gueule d'enfer à l'écran, comme l'a prouvé récemment Jean-Jacques Annaud avec Notre-Dame Brûle...
Mais si, à peine la sortie de la salle dépassée, il n'y aura sans doute plus aucun souvenir de ce que l'on a vu dans ce Firestarter new look, il restera cependant en mémoire les délicieuses nappes électro de la musique du film, d'une simplicité et d'une efficacité stupéfiante. Pas étonnant, vu que ce sont Carpenter père et fils qui se cachent derrière les synthés.
Il est d'autant plus terrible de constater que même l'incroyable talent de Big John ne puisse empêcher totalement Firestarter de s'éteindre lentement dans son anonymat.
Avec une telle difficulté à allumer le feu, c'est pas cela qui nous ramènera Johnny, si vous voulez mon avis...
Behind_the_Mask, qui va donc faire appel à Charly et Lulu (Parce que ♫ Le feu ça brûûûûûle... Et l'eau ça... ♪).
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le 2 juin 2022
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