Sur le papier, il y avait tout : Damien Chazelle (Whiplash, La La Land), son compositeur attitré Justin Hurzitw, et l'histoire emblématique de la conquête spatiale servie par Ryan Gosling.
Certes, l'esthétique est léchée, avec une parfaite reproduction de la photo des années 60-70, des inspirations évidentes de 2001 et du plus récent Interstellar, et les séquences dans l'espace sont incroyablement intenses. On se retrouve aussi impuissants que ces hommes enfermés dans des boites de conserves projetés à travers l'espace.
Mais... Damien Chazelle n'est pas la, enfin moins que d'habitude. C'est la première fois qu'il n'écrit pas le scénario, et ça se ressent : on retrouve bien le thème du sacrifice du couple et de la famille pour atteindre l'excellence professionnelle, mais il est presque greffé artificiellement, on sent malheureusement un peu les trucs d'écriture.
Justin Hurzitw fait le boulot minimum, on ne retient que la rengaine de l'alunissage. Et Ryan Gosling... fait sa tête de Ryan Gosling. Au final les 2h20 finissent par paraitre un peu longues, en dehors des séquences spatiales.
C'est bien, mais pas à la hauteur de ce qu'on aurait pu attendre de cette équipe.