Après deux films à caractère musical dont le succès planétaire de « La La Land » qui lui a permis de devenir, à 32 ans, le plus jeune de l’histoire à être auréolé de l’Oscar du « meilleur réalisateur » en 2017, Damien Chazelle est de retour dans un registre très différent. Avec le biopic « First Man », il retrace le parcours au sein de la NASA de Neil Armstrong, premier homme à avoir posé le pied sur la Lune en juillet 1969.
Pour son quatrième long-métrage, le réalisateur franco-américain s’est inspiré du roman éponyme de James R. Hansen, biographie officielle du célèbre astronaute. En plus de décrire l’implication d’Armstrong dans le programme spatial américain, celui-ci nous livre un aperçu touchant de sa vie familiale.
Pour incarner cette légende, Chazelle a fait appel au talentueux Ryan Gosling avec qui il avait déjà collaboré sur « La La Land », tandis que l’épouse de ce dernier est incarnée par Claire Foy, connue pour son rôle d’Élisabeth II dans la série britannique « The Crown ». Le reste du casting tient la route avec des noms comme Jason Clarke ou Kyle Chandler, entre autres.
Un des rouages essentiels dans la conception d’un film est son entrée en matière, c’est souvent dès les premiers instants que le spectateur accroche au sujet, et ça le jeune cinéaste l’a bien compris. Souvenez-vous de la chorégraphie dans les embouteillages en ouverture de « La La Land ».
Pour « First Man », il nous propose une immersion dans un engin d’essai en pleines turbulences piloté par Armstrong. Filmée de façon très brute, cette scène d’ouverture nous fait ressentir avec maestria toute la tension et l’angoisse que subit le pilote.
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