Et oui, un peu comme Jim Carey, Uwe Boll s'est bien foutu de nous avec sa soi-disant retraite. Les gens utilisent de plus en plus les mots à la légère ; on ne dit pas qu'on prend sa retraite si après deux ans on ne peut s'empêcher de revenir que ce soit pour un besoin de s'exprimer (comme Boll) ou un besoin de fric (Carrey), dans ces cas là on appelle ça juste une pause ; forcément ça fait moins le buzz... mais ça paraît plus honnête ou en tous cas plus adulte.
Bon est-ce un bon film ? Uwe Boll revient ici avec un projet sérieux (comme son précédent qui marquait son vrai retour l'an passé) et je pense qu'entre de bonnes mains ça aurait pu être un bon film. Mais le scénario repose sur des dialogues chiants, dévalorisant les enjeux philosophiques du film qui aurait pourtant pu être une belle réflexion. On s'emmerde, les personnages sont chiants, les résolutions sont faciles.
La mise en scène sent un peu le fauché mais ça reste correct ; on s'attristera surtout du casting moyen avec en plus une actrice principale tellement retouchée qu'on pourrait se demander si elle ne fait pas des tournages X aussi. Le découpage reste correct mais manque d'ambition, le montage est cohérent mais mou.
Bref, sans le nom de Boll, cette production serait passée inaperçue, même si le potentiel reste le même.