Un opus qui s'annonçait bien avec un étalage des grands critères filmiques sidariens en moins de 5 minutes : des meufs à gros nib', des flingues, des mecs incompétents (dont un utilisateur de magnum) et un mini-hélico équipé de lance-roquettes. Et zou, on enchaine sur Julie Strain qui fait son kata en maillot de bain très léger. Puis, les acteurs habituels défilent, Cynthia Brimhall pousse la chansonnette et on a même le droit à un flashback stock shot de l'attaque de Leningrad en noir & blanc avec une rallonge de nazis filmés par Sidaris.
Mais malgré tous ces éléments attractifs, Fit to Kill n'est pas pour autant très attrayant. Pas beaucoup d'idées pour le père Andy qui manque clairement d'inspiration et qui comble les trous avec des scènes de cul peu intéressantes (bien qu'assez hot, avec même une fessée). Bref, on s'ennuie un peu et ce ne sont pas les deux bouffons récurrents qui relèvent le niveau.
Pour finir sur une touche plus positive, évoquons la duo de Russes bien nanars, une séance photo incongrue qui surgit du néant, un délire fantasmagorique avec Dona Speir, et les classiques scènes de jacuzzi. Et oui, l'hélico miniature qui assure le quota d'explosions.
Fit to Kill est donc malheureusement à classer dans la fin du top hawaïen.