Mervyn LeRoy rappelle ici que le monde de la presse est loin d'être un métier toujours vertueux, droit et honnête. L'histoire de la presse a dès ses débuts été confronté au cynisme de la presse à scandale, qui dopait ses ventes par des récits à sensations morbides. C'est l'étude de l'impact psychologique sur les victimes de ces scandales et sur les journalistes qui les publient qui intéresse le réalisateur et fait l'intérêt de ce film. Malheureusement la mise en scène de ce film, particulièrement au début, est poussive et lourde et de plus très mal jouée. Toute les séquences chez la famille Townsend, relèvent du très mauvais vaudeville, qu'il faut supporter durant plus de la moitié du film. Heureusement la dernière partie du film est formidable et sort de la boue ce mélodrame de boulevard.