Bien que sa trame soit des plus classiques, Flaming Brothers est un film plutôt sympathique. Il est l’essence même de ces productions eighties qui prenaient place à cette époque. Dans la tradition des heroic movies, nous avons le droit à des gunfights en pagaille au milieu de rivalité de clan et autre vengeance assouvie. Rien de nouveau donc jusque dans le dénouement qui se veut désespéré, chaotique et sans lendemain. Un élan d’héroïsme comme si la Shaw Brothers soufflait un vent de relent d’un autre temps. Non, nous sommes bien dans le heroic bloodshed qui s’assume tel quel, un terrain de jeu pour triades que nous suivons à l’écran. Un terrain de chasse qui nous offre des moments forts et cruels, je pense ici à ce père et son gamin. Oui, le cinéma hongkongais à ça de génial qu’il n’épargne personne. Les amateurs apprécieront, d’autres s’ennuieront de temps à autre surtout avec des histoires d’amour gnan-gnan et sans réel apport au récit.
En bref, Flaming Brothers est parfois vieillot, dépassé mais il reste un petit divertissement sympa qui a le mérite de transposer son action du côté de Macao (et accessoirement en Thaïlande). Macao, un coin où le cinoche ne s’investit pas assez à mon goût alors qu’il y a de quoi montrer et raconter (énorme terreau pour les triades par ailleurs).
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2012/05/28/flaming-brothers-1987-joe-cheung-tung-cho-avis-critique/)