Beaucoup de titres pour ce film d’animation d’anthologie issu d’une collaboration sino-japonaise. Dans sa version chinoise il se nomme Si shi qingchun (Quatre styles de jeunesse), en japonais Shikioriori (Poème des saisons tissés ensemble) et le titre international est Flavors of Youth (Saveurs de la jeunesse). Ce sont les studios d’animation Haoliners Animation League et CoMix Wave Films (Your name). Pour sa distribution internationale c’est Netflix qui a acheté les droits, ce qui nous permet de voir le film en France le jour même de sa sortie au Japon. Les qualités graphique sont identiques sur les trois courts-métrages.
Un petit déjeuner ensoleillé Pekin
Le premier court métrage a pour thème la nourriture,je vous suggère de le ne pas le regarder sans avoir mangé avant. On y suit un jeune salarié travaillant à Pékin qui se souviens des nouilles qu’il mangeait avec sa grand-mère dans sa ville natale. Le court est réalisé et écrit par Jiaoshou Yi Xiaoxing. Il est emprunt de nostalgie et de poésie. Si nous souvenirs visuels sont importants, une odeur, une saveur ou un son peu avoir un effet apaisant sur nous. Cette soupe est un véritable retour en enfance pour le héros, d’ailleurs il ne retrouve pas le même goût dans celles qu’il mange en étant adulte.
Un petit défilé de mode Canton
Le second court métrage est à mon goût celui dont l’émotion est la moins présente. Cette fois nous retrouvons deux sœurs l’une est mannequin, tandis que l’autre fait des études pour devenir créatrice de vêtements. Cette fois ce sont les souvenirs d’enfances et les espoirs que Je n’ai pas été très sensible à leur histoire, que j’ai trouvé trop cousu de fil blanc. Elles habitent tous les deux la ville de Canton. Cette fois c’est Yoshitaka Takeuchi à la réalisation avec un script de Naruki Nagakawa. Yoshitaka Takeuchi est né à Nagano en 1985. Il a travaillé en tant qu’artiste et graphiste sur toutes les productions de Makoto Shinkai depuis le titre 2007.
L’Amour de Shanghai
Ayant pour thème le foyer, l’histoire se déroule à Shanghai dans les années 1990. Un jeune garçon échange des K7 audio avec une amie d’enfance et par un malheureux quiproquo n’écouteras que bien des années plus tard la dernière K7. Ce troisième court métrage est un hommage à 5cm Per Second. A 32 ans Li Haoling en est l’auteur et le réalisateur c’est lui qui chef de ce projet Flavors of Youth. C’est sans nul doute mon préféré, l’émotion est palpable, cette impression d’avoir manquer quelque chose, mais qu’on peut encore y remédier même des années après. Cette nostalgie de notre adolescence mise en parallèle avec ces nouveaux quartiers qui efface les souvenirs par des nouveaux, plus froid mon chargé d’émotion.
Flavors of Youth est disponible depuis le 4 août sur Netflix, c’est une bonne occasion de découvrir ce film sur où que vous soyez dans le monde.