Produite à la suite de Progressive, cette nouvelle fournée ne reprend pas pour autant là où s'était conclue l'histoire de Haruko et Atomsk. On repart encore avec un nouveau set de personnages, et un environnement lycéen qui oriente indéniablement le récit sur les problèmes relationnels et l'émancipation de chacun. Nouvelle ville également, et une bande-son qui revient un peu plus sur le devant de la scène, tout comme les propos graveleux. En ce qui concerne l'essence de FLCL, elle est totalement bafouée sur cette saison puisque les allusions à la mythologie originelles sont rares ; on a même l'impression que les réalisateurs ont envie de mettre en scène une histoire d'ados et sont bien embêtés avec les quelques éléments à intégrer, comme les méchas. L'animation est dans la continuité de la saison précédente, plutôt sage, et les trois premiers épisodes passent complètement à côté du sujet. Les connexions sont hasardeuses et forcées, émiettées jusqu'au dernier épisode qui essaie d'en mettre plein les yeux. Malheureusement, les effets visuels ne suffisent pas à compenser un scénario délaissé. Par ailleurs, c'est dommage que les sous-titres musicaux des saisons n'ont pas plus d'influence sur leur orientation.