Comme souvent avec Harold Becker, malgré un bon scénario, il n'arrive pas à rendre passionnant son film.
The Black Marble est une sorte de faux polar, qui mêle différents genres sans jamais réellement à mettre en avant un style.
Ca débute plutôt comme une comédie avec une scène d'ouverture peu engageante, ça semble ensuite virer vers le polar un peu social, ça critique la société américaine puis certains passages sont moins légers voire presque sombres.
Malheureusement le réalisateur ne semble pas s'en sortir et son film, qui dure en plus trop long pour ce qu'il a à raconter, manque de rythme. Et l'intrigue, à base de chien kidnappé et de 2 flics opposés (un alcoolique et une femme plus rangée) mais qui vont sympathiser, est présentée d'une manière ne parvenant pas à nous captiver.
Niveau casting, on peut reconnaître dans des petits rôles James Woods (on peut le voir dans 2 autres films du même réalisateur) en violoniste de rue ou encore Christopher Lloyd dans une brève apparition mais importante pour l'histoire. Les acteurs principaux ne sont pas des inconnus, mais ne sont pas non plus des acteurs de premier plan (Robert Foxworth a essentiellement tourner pour la télévision et Paula Prentiss a peu de titres à son actif) , on retiendra surtout Harry Dean Stanton dans la peau d'un toiletteur pour chien devenant ravisseur d'un chien presque malgré lui.
C'est un film bancal qui avait pourtant pas mal d'atouts en sa faveur. A signaler une belle musique signée Maurice Jarre.