Director’s cut
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... enfin, si. Il en a un de nom. C'est un nom très, très long pour ne pas faire l'effort de le retenir parce qu'il n'en vaut pas non plus le coup.
Ce calvaire qui porte un nom c'est Flooding in the Time of Drought : Flood. Première partie ou premier film sur deux, c'est selon le point de vue. Le pendant de Flood c'est Drought (avec un titre aussi similaire que long). Mais ici, ce n'est pas Drought qui nous intéresse mais Flood. Un film où rien ne se passe. Il n'est donc pas nécessaire de rentrer dans les détails. Un film qui est tout ce que l'on peut faire de pire voire détester dans les films d'auteurs mais puissance cent. A croire que Sherman Ong, le réalisateur de ce désastre ennuyeux s'est amusé à pousser jusqu'à la caricature extrême de ce qu'est le film d'auteur dans la psyché de la majorité des amoureux de cinéma. Si seulement c'était réaliser au 42ème degré, je ne dis pas. Mais non, c'est fait au premier. Le pire c'est que ce type se prend au sérieux. J'appelle cela de la bran... bref et du "foutage" de gueule soit dit en passant et pour rester poli. Un grand n'importe quoi des plus amorphe qui soit.
Si le cinéma d'auteur indépendant se résume à Sherman Ong à Singapour... pauvre de lui. Le cinéma, j'entends bien. Heureusement, qu'il y a tout plein de force vive par là-bas.
http://made-in-asie.blogspot.fr/2010/01/flooding-in-time-of-drought-sherman-ong.html
Créée
le 5 juin 2012
Critique lue 192 fois
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