Avertissement: ce film est un nanar. A réserver uniquement aux amateurs!
"Folie douce" est une chanson du film. Elle caractérise aussi l'état mental d'un Pdg dément qui se prend pour un corsaire et qui s'enfuit de l'asile. Dans le rôle, Gabriello est en roue libre et donne le ton de la comédie. Le problème, c'est que l'outrance de son personnage, qui se veut roi de la flibuste, confine à l'insignifiance. On y trouve moins de candeur, de douce folie précisément, que de balourdise.
Il est facile de d'écrire que la folie a gagné aussi les auteurs. Le film est en effet complètement foutraque et on est bien en peine d'y trouver un fil directeur, si ce n'est que beaucoup de ses personnages, tous rudimentaires, sont comme sous l'effet de l'excentricité ambiante, entrainés par le Pdg halluciné. Mais ce sont des personnages inaboutis, dépourvus de valeur burlesque ou poétique.
Si le début de la comédie fait illusion par sa bonne humeur, la suite est très décevante parce qu'elle sombre, et tous les personnages avec elle, dans la sottise et la puérilité, à ne pas confondre avec la démence.